Portée de levreaux
Le printemps est bien là, il n'y a pas de doute
Après être tombés sur un nids d'oisillons tout justes sortis de leurs coquilles hier en voulant déplacer un tas de bois, aujourd'hui, c'est en passant la tondeuse juste devant la maison, du côté sud (contre le petit muret de pierres roses tout moche) que je suis tombée nez-à-nez avec un tout jeune levreau !
Après avoir crû qu'il était perdu ou qu'on l'avait dérangé en bougeant un tas de bois (ce qui est notre principale occupation en ce début de vacances), on a trouvé son petit frère (ou sa petite soeur) un peu plus loin le long du même muret.
Après quelques recherches sur internet, on a appris que les lièvres n'ont pas de terriers, et que les hazes (les femelles) laissent les petits au sol à l'abris de feuilles ou de branches, seuls toute la journée, pour ne venir les nourrir que la nuit, à l'endroit même où elle les a laissés.
On voit régulièrement des lièvres dans le secteur (on se souvient encore de l'adulte vu à quatre ou cinq mètres de la maison il y a deux ans, du côté ouest), mais on ne pensait pas en trouver une portée dans le jardin !
Au final, le tas de bois (celui au nid) est toujours à sa place, l'herbe près du muret n'est pas tondue pour ne pas déranger davantage les locataires, et la gamelle de Tarzan est pleine à ras-bord pour éviter qu'il n'ait un petit creux lui donnant envie de chasser (même si en ce moment on doute de ses capacités de chasseur ! )